MOT DE LA REDACTION/ VOL1NO6
De vifs
remerciements à la Communauté universitaire en général – chercheurs,
professionnels, cadres, professeurs, étudiants.es de différentes institutions
universitaires publiques/privées- pour nous avoir rejoints à travers la
publication de nombreuses réflexions dans nos colonnes, conformément à la
création de cette nouvelle rubrique annoncée dans le numéro précédent.
Parallèlement, de là où nous sommes, la situation devient davantage inquiétante et exige de vraies réformes en profondeur au niveau de la gestion globale de L’Etat qui, à force de se laisser dépasser par les événements, devient superflu et tend à disparaître, engendrant tellement de tensions telles qu’il faut se dépêcher de tenir compte de la notion de choix public et démocratique.
Cette démarche
obligerait le citoyen non seulement à s’identifier à l’Etat, et ce de manière
viscérale, mais aussi inviterait les décideurs à se questionner sur
l’équité et l’efficacité de leur politique – tant envers les individus
qu’envers la société dans son ensemble- en dégageant les plus grands
bénéfices au coût le plus bas.
Étonnamment, la société est morcelée avec des institutions qui n’existent plus. L’Université ne répond plus à sa mission ; elle est d’ailleurs gravement touchée par les répercussions de la pandémie et semble ne pas réagir alors que son intervention aurait dû découler de la nécessité de mieux comprendre l'impact social de la COVID-19 sur les segments les plus vulnérables de la population et les mesures d'atténuation adoptées jusqu'à présent. Alors qu’ailleurs, les universités se placent en première ligne pour atténuer les risques et trouver des solutions à la crise en intervenant pour répondre aux besoins criants des populations locales, ici, chez nous, on ne participe pas aux activités de recherche compte tenu de l’absence d’infrastructures.
De la tentative de rendre effective la formation à distance à l’UEH, passant par les élections pour le renouvellement du Conseil Exécutif de l’UEH, jusqu’à la réouverture imminente des institutions universitaires , la communauté universitaire a tant peiné par le fait de se confiner à un contexte précis où elle a dû faire face à des problèmes structurels du fait de leur non prise en charge au plus haut niveau de l’Etat.
En tout état de cause, la fracture numérique, observée au milieu universitaire, doit figurer parmi les obstacles à surmonter vu que la majorité des étudiants n'ont pas les moyens ou les outils pour accéder à l'enseignement en ligne. Ajoutée à cela, la situation socio-économique des étudiants.es et de leurs familles est un facteur aggravant à prendre en compte -, sinon, cela risque d’exacerber le décalage des étudiants.es concerné.e.s.
Nous, malgré tout, dans « Les Cahiers de l’INAGHEI », nous tenons à notre responsabilité de vous offrir ce 6e numéro consistant en des analyses, des constats, des propositions dans le cadre de l’après confinement et sur des questions vitales liées au développement socio-économiques, aux choix politiques, au développement durable, à l’enseignement et autres. Nous espérons que cette publication vous plaira et témoignera de l’engagement de la communauté universitaire à nourrir des réflexions poussées et sérieuses sur de nouvelles pistes et orientations à prendre et dans le cadre des actions collectives.
Jackson MERINOR,
Rédacteur en Chef de « Les Cahiers de
l’INAGHEI »,
Licencié en Science Politique, Relations
Internationales
Merci et bon travail messieur le rédacteur.
RépondreSupprimermerci
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