Mot de la rédaction/Vol1 No3

Mot de la rédaction


L’ancrage de « Les CAHIERS de l’INAGHEI » dans son milieu reste l’un de nos objectifs premiers. Cette problématique de son inscription dans son environnement social et académique fait l’objet de nos plus grandes préoccupations quand il s’agit d’orienter des réflexions conformément à l’idéal que nous poursuivons.

Notre démarche cherche et vise donc à désactiver, si elle existait, une tendance de repli sur soi de l’espace académique et universitaire, souvent génératrice de conflits à portée égoïste, de passivité, d’inaction et de désengagement démesuré.

Ainsi, le dépassement, en direction de la société, de la logique des acteurs universitaires et de « Les Cahiers de l’INAGHEI » devrait donner à l’UEH et la communauté universitaire en général la visibilité et la lisibilité nécessaires pour orienter la société vers de meilleures voies. Cette ouverture faciliterait la prise en compte de nombreuses ressources et la mise à disposition du pays des compétences dans la résolution de ces situations compromettantes expliquées par l’appât du gain, les luttes intestines et sans grandeur causées par la fureur et la médiocrité de nos ignorants dirigeants.

A un moment où ici toutes les valeurs s’effritent, le désespoir gagne les cœurs et les esprits même les plus avertis  alors que de nombreux progrès se réalisent ailleurs. Le constat est alarmant et appelle à un véritable élan solidaire et patriotique.

Par ailleurs, confronté à ce choc traumatisant, « Les Cahiers de l’INAGHEI » puise en lui la force de survivre. Conscient que la volonté est le moteur même de l’existence, nous comprenons vite que le propre d’un choc est d’ankyloser la volonté. Une volonté qui ne disparait pas. Elle est comme endormie, sommeillant dans l’attente d’une réaction vive. Laquelle se manifeste à travers la parution de ce 3e numéro dont la publication est désormais disponible en ligne sur le site www.cahiers-inaghei.ml et sur les réseaux sociaux.
Enfin, dans les conditions actuelles que vit le pays, quoique le temps puisse devenir un facteur angoissant, au lieu de regarder notre montre en se paralysant au risque de tomber dans la vacuité, face à l’échéance, nous l’avons de préférence rationalisé et le fragmenter en petites échéances symbolisant les petits efforts qui permettront bien sûr de poursuivre nos objectifs et de satisfaire le lectorat.

Jackson MERINOR,
  Rédacteur en Chef


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